Financement du projet

 FINANCEMENT

Les estimations budgétaires ci-après pour financer les propositions faites (recrutement + formation initiale) ont été calculées sur la base d’un effectif double de l’effectif actuel en formation initiale, afin de résorber la pénurie d’enseignants.

Sur la base du recrutement de 5000 candidats par an, le budget s’établirait comme suit :

Année 1 : aucune rémunération

Année 2 : 5000 candidats au salaire annuel brut de 15.000 € (salaire net : 12.000 €)

                    soit 75 Mi €

Année 3 : 5000 candidats issus de l’année 2, aux mêmes conditions, soit : 75 Mi €

                 + 5000 nouveaux candidats en année 2, soit : 75 Mi €

Année 4 : les stagiaires (en stage d’accueil) enseignent avec un horaire allégé de 5 à 6 heures par rapport à un horaire hebdomadaire normal et sont rémunérés à 80% du barème d’un enseignant débutant, ce qui constitue pratiquement une opération blanche dans le cas d’une revalorisation de la fonction à la hauteur de 20%

Année 5 : les stagiaires (en année de développement) enseignent avec un horaire allégé de 5 à 6 heures par rapport à un horaire hebdomadaire normal et sont rémunérés à 90% du barème (revalorisé de 20%) d’un enseignant débutant. Le coût serait dans ce cas de 16, 2 Mi €

Soit au total et à terme: 241, 2 Mi €.

Ce budget pourrait être couvert par les 400 Mi € consacrés annuellement aujourd’hui, pour une large part en pure perte, aux redoublements.

Cette étude budgétaire a été établie sur la base des données de l’année 2007-2008. Aussi une actualisation est souhaitable afin de pouvoir chiffrer le coût des propositions tant au niveau de la gestion de l’école (matériels et personnels) qu’au niveau de la formation initiale. Cette étude devrait également prendre en compte la formation continue, et notamment pour les enseignants en poste actuellement et pour lesquels des passerelles devraient être organisées.

Les 158,2 Mi € restant pourraient être consacrés à la formation continue des enseignants actifs aujourd’hui afin de leur apporter les mêmes outils que leurs futurs collègues à l’issue de leur formation en 5 ans.

REVALORISATION PECUNIAIRE DE LA FONCTION

PIB

La richesse de notre pays a été augmentée d’un tiers en 20 ans.

Si tel est le cas sur le 2 décennies à venir, cela produirait en 2030 environ 120 milliards d’euro, soit 6 milliards par an, à une croissance de 1,5% annuel du PIB.

Prise en compte du vieillissement de la population

Remarques:

1. il est faux de dire qu’il y a aujourd’hui 1 actif pour 4 non actifs.

En effet, entre 2000 et 2010, le nombre de travailleurs de plus de 55 ans a augmenté de 12% (passant de 25% à 37%) grâce notamment à l’allongement de la carrière des femmes.

2. Il est vrai cependant que le nombre de pré-pensions des plus de 60 ans a augmenté mais la raison principale est le passage de 60 à 65 ans de l’âge de la pension chez les femmes.

COÛT du vieillissement de la population à l’avenir

D’ici à 2030, il y aura une augmentation de 0,2% du PIB soit 700 millions d’euro mais en 2060 cette augmentation sera de 0,1% di PIB soit 350 millions d’euro

Si, jusqu’en 2030, des 120 milliards ci-dessus, nous consacrons 17,4 milliards à la sécurité sociale pour le vieillissement de la population et 700 millions d’euro à l’accroissement du vieillissement de la population, soit 18,1 milliards, il reste 101,9 milliards d’euro qui pourraient être consacrés en partie à la revalorisation de la fonction enseignante.

Une revalorisation de 20% coûterait 800 Millions par an et une revalorisation de 25% 1 milliard par an sur 6 milliards d’euros.